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L'appétit vient en mangeant! |
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La cuisine peut rassembler toutes les notions pratiques autour de la
sélection et l'achat des ingrédients entrant dans la fabrication
du repas, leur préparation, les ustensiles utilisés, les
modes de cuisson, et les différents modes de présentation
existants. Elle est souvent également associée à
l'art de la table, à l'œnologie et à la gastronomie.Le
type de cuisine dépend des ingrédients à disposition
du cuisinier, mais aussi des habitudes culturelles et religieuses vis-à-vis
de certains aliments (telles que le fait de ne pas manger de porc, ou
d'appliquer certaines techniques de préparation des aliments de
façon à ce qu'ils soient kasher). Cependant, l'homme se nourrit non seulement pour assurer le développement
et le maintien de son organisme, mais aussi pour se faire plaisir. Par
conséquent, un aliment devra souvent avoir en plus des qualités
gustatives, lesquelles pourront être perçues différemment
selon les sociétés. Se nourrir est aussi un acte social
: certaines personnes cherchent à éviter de manger certains
aliments porteurs d'une image dévalorisante (tels que les rutabagas
ou l'huile de colza après la Première Guerre mondiale) et
au contraire, recherchent des aliments plus rares et plus chers (tels
que le foie gras ou le caviar), voire dangereux (le fugu), et rivalisent
d'imagination pour préparer les aliments de façon complexe,
appétente et visuellement satisfaisante. La cuisine est également le support et la manifestation de positions
religieuses, voire politiques. Ainsi, certaines habitudes culturelles
ou certaines religions ont-elles posé des tabous sur certains aliments
(la vache chez l'indien, le porc chez les musulmans) ou sur certaines
préparations culinaires (tels que, dans un plat, la séparation
de la viande d'un animal, des produits laitiers issus de cet animal dans
la cuisine juive). Le refus de consommer des aliments d'origine animale (les végétaliens,
ou les végétariens) relève souvent d'un choix éthique,
de même que le souhait de non-violence vis-à-vis des animaux,
ou celui de ne pas imposer un trop fort impact environnemental à
la biosphère (la production d'un kg de protéines animales
étant plus chère d'un point de vue énergétique
que la production d'un kg de protéines végétales).
Ces positions sont souvent défendues par les écologistes
(voir aussi macrobiotique). Les aliments et les modes de préparation choisis sont également
fonction des principes que veut suivre le consommateur : dans les pays
industrialisés, la demande des consommateurs en aliments garantis
d'un point de vue sécurité alimentaire (d'où le développement
des labels), ou des aliments produits selon les principes de l'agriculture
biologique, ou en alicaments, a été croissant au cours des
dernières décennies (voir aussi consumérisme). Le choix initial des aliments dépend donc de très nombreuses
variables. Longtemps, le premier facteur fut celui de la disponibilité
de l'aliment * dans l'espace : par exemple, consommation de viande de mammouth dans
une écorégion située au nord de l'Europe ou de blé
dans le Croissant fertile Les habitudes et techniques culinaires se sont forgées d'une part
autour des aliments collectés par la cueillette ou par la pêche,
ou produits par agriculture ou élevage, mais aussi autour des combustibles
disponibles (bois, charbon). Aujourd'hui, pour la majeure partie de l'humanité, les aliments
utilisés pour la cuisine sont avant tout issus du jardinage ou
de la culture vivrière. Ils sont essentiellement d'origine locale.
Selon la biodiversité des régions, les aliments sont plus
ou moins variés. Dans les pays industrialisés, la plupart des aliments utilisés
en cuisine sont achetés dans des commerces de proximité
ou des supermarchés. Il s'agit parfois d'aliments directement issus
de la production, ou d'aliments déjà partiellement transformés,
voire prêts à consommer. Dans ce dernier cas, la cuisine
se réduit essentiellement à réchauffer l'aliment.
La majeure partie de ces aliments est au minimum lavée et traitée
pour une meilleure conservation (voir additif alimentaire). Une petite
partie de la population produit cependant ses propres aliments, par le
biais du jardinage, ou les achète directement au producteur, dans
les fermes ou dans des échoppes, le long des routes. Ces aliments
sont soit directement consommés, soit conservés par mise
en bocal ou congélation. En raison de la multiplication des échanges planétaires,
les populations situées dans les zones économiquement favorisées
bénéficient à présent d'une très grande
variété d'aliments, et ce, à tout moment de l'année.
Le fruit auparavant disponible uniquement à l'automne, pourra maintenant
être trouvé toute l'année sur les étalages,
grâce à sa production dans des serres chauffées dans
d'autres pays plus au sud, ou grâce à son transport aérien
depuis l'autre hémisphère. Cette disponibilité permanente
de certains aliments a bouleversé les habitudes alimentaires ainsi
que de nombreux rites, tel que l'habitude d'offrir une orange en France
pour Noël, l'orange étant maintenant un fruit peu onéreux
et disponible tout au long de l'année (voir aussi consumérisme).
Si certains se réjouissent de l'apparition d'une plus grande variété
dans les produits alimentaires, et donc dans les préparations culinaires,
d'autres regrettent la disparition des habitudes relatives au rythme des
saisons, ou prônent l'aliment produit localement, moins coûteux
sur le plan environnemental. Enfin, dans les pays industrialisés, il est observé un
abandon progressif de la consommation de certains aliments, victimes de
phénomènes de mode, et « oubliés » de
l'industrie agroalimentaire locale. Des mouvements tels que Slow Food
visent à préserver la cuisine écorégionale,
ainsi que les plantes, semences, les animaux domestiques et les techniques
agricoles qui lui sont associés. |
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"Mangez
des fraises !" Tomate Farcie |